Dégustations des Liaisons Oenophiles
Compte rendu de la séance du 08 mars 2003

Découverte en Rhône nord

           

         

Ça c'est juste un petit clin d'oeil aux buveurs d'étiquettes. A votre santé...

   Ce samedi soir, réunion informelle et surtout repas autour de quelques flacons de vin du nord de la vallée du Rhône, enfin à une exception près. Pour la mise en bouche, l’apéro, en terme moins choisi, première belle surprise de la soirée, le Crozes-Hermitage blanc " Les Pends " 2000 de Charles et François Tardy, bel assemblage de marsanne et de roussanne, gras et fruité, bien soutenu, par son passage en fût. Deuxième vin, le Condrieu " Côte Châtillon " 2001 de Patrick et Christophe Bonnefond, la robe est plus pale que le vin précédent, le nez est délicatement parfumé, la bouche est tendre et ronde, ce vin n’est pas exubérant, il reste sur la réserve. Il a trouvé une bonne compagnie avec une terrine de pintade aux noisettes et abricots.

   Première Côte Rôtie de la soirée et pour bien continuer sur la lancé, il s’agit de celle de Patrick et Christophe Bonnefond, millésime 2000, on retrouve ici un air de famille évident avec leur Condrieu, beaucoup de finesse et de discrétion, un peu trop à mon goût, le bois reste encore assez présent. " Champin le Seigneur " 2000 de Jean-Michel Gerin suit, avec un peu plus de concentration, le bois est plus présent, qui donne en bouche une légère impression de caramel dominant un joli fruit, malheureusement. Pour continuer et comme on ne fait pas les choses à moitié une petite " La Barbarine " 2000 de Gangloff, qui accompagne bien volontiers, un rôti de bœuf. Là je suis bluffé par le fruit et la finesse de ce vin, c’est la grande classe et aussi mon préféré de la soirée, au nez, on est sûr des arômes de violette, de zan, la bouche est concentrée et très longue avec une pureté remarquable, superbe vin. Pour terminer avec les vins rouges, une Côte Rôtie 1995 de Jean-Paul et Jean-Luc Jamet escortera le plateau de fromage, là aussi un très bon vin, avec encore un énorme potentiel devant lui, certes moins expressif que le précédent, mais très bien fait.

   Avec le dessert, une tarte tatin, il nous faut un peu de sucre. J’ai opté pour un Banyuls blanc, du domaine du Mas Blanc, je sais, on s’éloigne un peu de la vallée du Rhône. La robe est blanche tuilée, le nez est sur une dominante d’encaustique et d’orange amère, que l’on retrouve en bouche, le sucre n’est pas trop présent, c’est bon et à la fois surprenant, à découvrir.

Haut de page

steph.poulart@free.fr
nous attendons de vos nouvelles!
Texte et réalisation Stéphane Poulart . Mise à jour 10.03.03