Dégustations des Liaisons Oenophiles
Compte rendu de la séance du 10 octobre 2002
à la MJC Bazin de Nancy

Au fil du sud ouest...

                      

          

                  

             

Toujours pour nos amis étiquettophages...

Nous voilà de nouveau réunis autour de quelques bouteilles, au dernier étage de la MJC Bazin. Le prétexte de ce soir est la découverte des vins du sud-ouest, enfin quelques vins du sud-ouest, car l'appellation est très vaste. Tout le monde est là, enfin presque, les verres sont prêts, les crachoirs et bien sûr la charcuterie sans laquelle nous passerions tous pour des assoiffés.

Première agréable surprise de la soirée, Le Moulin des Dames 1999, Bergerac blanc sec de la Famille de Conti, très agréable au nez, abricot, poire, en bouche il y a le bois est encore un peu présent, mais il ne demande qu'à se fondre dans l'ensemble.

Comme il est de coutume de ne pas dire du mal d'autrui, je ne m'étendrais pas sur les deux vins suivant, l'un est un peu trop "léger", le second est un peu trop brut de décoffrage, enfin en l'état, laissons lui le bénéfice du doute dû à sa jeunesse.

Pour le troisième, ce n'est que le vin soit mal fait, qui m'ennuie, plutôt son manque de personnalité. Bon, mais sans plus.

À partir de ce moment, on ressent une rupture. Les deux vins suivants font partie de mon tiercé de tête, avec une petite préférence pour le Côtes du Marmendais, Clos Baquey 1999 d'Elian Da Ros, un vin plein de personnalité et d'originalité. Concernant le Côtes de Duras, Clos du Cadaret 1998, des domaines Le Jan, le vin est superbe de concentration et de richesse et de finesse, avec encore un peu de bois présent, mais pas gênant, seul petit bémol, sa trop proche parenté avec de très grands vins de bordeaux au détriment de la typicité de son appellation.

Ensuite on attaque une belle brochette de Cahors, avec des connus et des inconnus. Trois domaines au sommet de leur art. Une petite déception, Le Cèdre Prestige 1999, un peu léger par rapport à ses petits camarades, peut-être le millésime. Le Cahors 2000, Notre-Dame des Champs du domaine de Cause, à fait quasiment l'unanimité derrière son étendard, voilà un domaine qui monte, qui monte, le 1997 donne un aperçu de ses capacités à bien évoluer. Suivent les deux monstres, bêtes de course par excellence, L'expression 1999 du château Lamartine, finesse, suavité et élégance, seront, je crois, de bons qualificatifs pour cet agréable vin. Pour clore cette série de vin noir, Le Cèdre 1998, là idem que pour le précédent, mais avec un p'tit quelque chose en plus, c'est superbe…No comment.

Sous la pression générale, je suis contraint à sortir les deux bouteilles de liquoreux, la première nous est apparue bien légère, peut-être un peu trop. Le Monbazillac grains nobles du domaine le Petit Paris 1998 nous à donné du cœur à l'ouvrage pour rentrer dans nos logis, c'est très bon, assez typé Sauternes, comme dirait mon voisin de gauche "Pourquoi acheter du Monbazillac, alors que pour le même prix tu as un très bon Sauternes" à quoi rétorquais-je "Pourquoi acheter un Cotes du Duras, alors que pour le même prix tu n'as pas un très bon bordeaux". Je vous laisse méditer sur ses mauvaises paroles.

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Texte et réalisation Stéphane Poulart . Mise à jour 16.10.2002