Dégustations des Liaisons Oenophiles Compte rendu de la séance du 12 décembre 2002 à la MJC Bazin de Nancy A propos des Châteauneufs du Pape 2000
Ça c'est juste un petit clin d'oeil aux buveurs d'étiquettes. A votre santé... Voilà c'est reparti pour un tour, pour
vous donner du cur à l'ouvrage, après ces longues
vacances de Noël. Voici le compte-rendu de la dégustation
des Chateauneufs du Pape 2000, que
nous avons organisé, le 12 décembre
2002, à la MJC Bazin, à Nancy. Domaine de la Côte de l'Ange blanc En guise de compte-rendu, et pour pasticher un
autre club de dégustation fort réputé de la capitale,
le TGJP, dont la divise est Respect et Humilité, je ne vous parlerai
que des 4 vins que nous avons préféré, et me contenterai
de quelques réflexions et questions sur le reste. Première réflexion, nous n'avons
pas du tout apprécié les Châteauneufs blancs, manque
de concentration, de typicité, un prix relativement élevé,
par rapport à d'autres blancs régionaux. Deuxième réflexion, nous avons trouvé un certain manque d'homogénéité entre tous ces vins, difficile de trouver des similitudes, à part peut être pour les 4 vins qui sont sortis vainqueurs de cette joyeuse joute. Comme je vous sens impatient, roulement de tambour Résultat, est sélectionné
à la 4ème place, Dupéré-Barréra,
pour son équilibre, sa finesse et surtout son côté
féminin et soyeux. A la 3ème place, la découverte
de la soirée, Les Gallimardes de Giraud,
très très bon, belle puissance, bel équilibre,
voilà un superbe vin à découvrir absolument, seul
petit reproche, il est un peu cher. 2ème, nous avons un classique
parmi les classiques, Les Cailloux,
un équilibre quasiment parfait, une belle acidité, une
élégance rare. Pour moi le vin le plus racé et
élégant de la soirée. 1er , Domaine
de la Mordorée, sans conteste le meilleur vin bu ce soir-là,
tout y est en double, la puissance, la concentration, l'élégance,
la finesse, la longueur et le prix, une superbe maîtrise de l'élevage.
C'est un vin à se faire offrir, en tout cas n'hésitez
pas et si vous êtes riche, allez-y. En guise de conclusion, je me pose sérieusement
une grave question existentielle à propos de la relativité
de la dégustation. Celle-ci se pose à propos du Vieux
Télégraphe, les journalistes spécialisés
l'ont toujours encensé, alors qu'à contrario, je n'ai
jamais trouvé qu'un plaisir moyen à boire ce vin. Je n'ai
pas été le seul à le trouver asséchant et
fermé, et à me poser la question, sur le devenir de ce
vin après quelques années de cave. nous attendons de vos nouvelles! |