Anjou-Village et Brissac
Le pari de
la qualité
par Jacques
Dupont
Le vin rouge n'existait pas en Anjou. Ce qui faisait la réputation
du Maine-et-Loire aux XVIIIe et XIXe siècles, c'était
le vin blanc issu du « pineau blanc », autrement dit le
chenin. Surtout quand il était vendangé à la
fin octobre et même en novembre, lorsque la peau du raisin -
disait-on - est en grande partie « sphacélée ».
On pourrait traduire par gangrenée ou nécrosée,
on préfère aujourd'hui parler de pourriture noble. Le
vignoble couvrait alors 26 000 hectares et les seuls vins rouges évoqués
se situaient du côté de Champigny, dans le Saumurois.
Au milieu du XIXe siècle,
les chiffres évoluent : 31 000 hectares, voire 45 000 dans
le dernier quart du siècle, juste avant le déclenchement
de la crise phylloxérique. Dès lors, d'autres cépages
sont cités, notamment le grolleau, producteur vigoureux, rarement
synonyme de qualité. Dans une Europe en pleine course à
l'industrialisation, les vins bon marché sont demandés,
et aucun vignoble n'y échappe. Dans cette course au volume,
les grands vins, ceux qui ont fait la réputation des régions,
sont noyés dans la masse. Certains disparaîtront, d'autres
s'en remettront vite, quelques-uns continueront d'accumuler les mauvaises
passes. Au début du XXe siècle, un précurseur
du marketing invente le « produit » miracle pour relancer
l'Anjou : le rosé doux. A partir du grolleau, d'abord. Puis
cabernet-sauvignon et cabernet franc, venus de la Touraine voisine,
sont plantés en force et vinifiés en rosé demi-sec.
Vedette
de feuilleton radio dans les années 60
Au début des années
60, le cabernet d'Anjou en question est même la vedette d'un
célèbre feuilleton radiophonique sur Europe n°1
avec Maurice Biraud. Même s'il continue de s'en produire plus
de 100 000 hectolitres chaque année, les nouvelles générations
sont moins sensibles que Bibi et ses copains au charme du rosé
sucré. L'Anjou, à l'amorce du dernier tiers du siècle,
a grand besoin de se recycler, avec, cette fois, une vision à
plus long terme. La situation n'est en effet pas brillante.
Hormis quelques irréductibles,
personne n'attend la fin octobre ou novembre pour vendanger le pineau
blanc sphacélé. Le sucre de betterave a depuis longtemps
remplacé les brumes et les soleils d'automne. Pour le rosé,
la recette est la même. Le plus heureux, au milieu de cette
tambouille, c'est le marchand de soufre et de produits stabilisants.
Lui seul tire son épingle du jeu, car, côté production,
les prix sont largement au-dessous du niveau de la mer. En blanc,
le bon exemple viendra de nouveaux venus ou de marginaux pas très
politiquement corrects d'un strict point de vue FNSEA, jugés
passéistes, rétrogrades, voire - pis ! - écolos,
qui retrouveront la piste des vins comme dans le temps. Mais c'est
une autre histoire, loin d'être achevée.
Avec les cabernets, la
solution s'imposait d'évidence : que faire, sinon des rouges
? Les exemples ne manquaient pas. Tout proche, il y avait le succès
de saumur-champigny, en plein boum économique au début
des années 80, et (trop) fortement sollicité par la
restauration.
40 % du
marché des blancs aujourd'hui
En 1965, selon des statistiques,
la part des rouges en Anjou représentait 1 % de la commercialisation
; en 1988, elle était passée à 20 %. Dix ans
plus tard, elle était proche du double des blancs. Entre-temps,
on avait réactivé l'appellation anjou rouge et créé
en 1987 celle d'anjou-villages, plus exigeante. Talon d'Achille du
montage : l'encombrement déjà important du secteur milieu
de gamme. Entre 30 et 50 francs, disent les augures du marché,
il y a du monde. Et les gens de la Loire le savent bien, premières
victimes de la dérobade du marché anglais. Si les grands
vins français ont toujours la cote auprès des amateurs
British, le consommateur basique ou occasionnel préfère,
pour le moment, des vins moins chers venus du Nouveau Monde, immédiatement
identifiables par la marque ou le cépage, aromatiquement bidouillés
pour séduire au plus vite. (Les grands vins du Nouveau Monde
existent, mais eux aussi sont très chers.) A moins de tomber
dans le piège, c'est-à-dire de banaliser leurs vins
pour aller se battre sur le même terrain que les envahisseurs,
et ainsi accentuer le risque de surproduction (ou plutôt de
« sur-offre »), les Angevins n'ont qu'une solution : parier
sur la qualité.
« C'est l'anjou-villages
de garde que l'on voudrait développer. C'est un marché
de niche, de cavistes, pas de grandes surfaces. L'anjou-villages doit
être un vin de gastronomie. Pas un vin de tous les jours »,
souhaite Yannick Cailleau, président des anjou et anjou-villages.
C'est dans cet esprit que, depuis le millésime 96, autour de
la commune de Brissac, là où se produisent en parallèle
les délicieux moelleux des coteaux de l'Aubance, on a créé
l'appellation anjou-villages-brissac, qui est une reconnaissance du
travail effectué par les vignerons très motivés
de ce secteur. C'est aussi une façon de resserrer les boulons
en matière de conduite de la vigne et de rendements, afin d'aller
chercher la bonne maturité.
«
Il nous reste encore des progrès à faire »
Il faut en effet de la
rigueur pour que le cabernet mûrisse pleinement, nous évitant
ainsi les arômes de poivron vert et les tanins astringents.
« Nous avons des règles très précises en
matière de coefficient de palissage, de hauteur de feuillage
et de taille avec un nombre d'yeux déterminé, explique
Jean-Yves Lebreton, responsable de l'appellation. Les rendements doivent
être fonction de la quantité des grappes par souches.
Avec une commission, on passe dans les vignes. A la première
visite, on fait éclaircir s'il y a trop de grappes. A la seconde,
si ce n'est pas éclairci, la parcelle est exclue et déclassée
en anjou simple. » Les bons anjou-villages appliquent la même
stratégie et rejoignent les brissac en matière de prix.
« Il nous reste des progrès à faire, notamment
en matière de communication et d'élevage, conclut Yannick
Cailleau. Chacun cherche à faire pour le mieux sans toujours
bien maîtriser. Nous allons apporter une aide personnalisée
à chaque vigneron et, d'ici quatre ou cinq ans, on ne trouvera
plus de vins boisés qui ne le méritent pas. »
Une façon comme une autre de dire que les anjou-villages veulent
continuer à construire leurs crus ; mettre en avant la fraîcheur
de leur terroir plus que les saveurs torréfiées apportées
par les excès de la barrique, même si aujourd'hui - mais
pour combien de temps encore ? - c'est le goût international
dominant. L'Anjou a appris à se méfier des modes .
Fiche signalétique |
Surface : les anjous rouges
couvrent 1 900 ha. Mais seuls 250 ha ont été classés
en anjou-villages, et 100 ha en anjou-villages-brissac.
Situation : rive gauche de la Loire, en face d'Angers,
avec comme limite à l'est le Saumurois.
Sols : sous-sols de schistes (fin du Massif armoricain),
recouverts de mélanges d'argiles et de sables.
Cépages : cabernet franc et cabernet-sauvignon.
Millésimes :
2000 : grosse frayeur jusqu'à la fin juillet
(pluie, froid...), le mois d'août a fait le moût,
comme dit le proverbe. Rouges souvent onctueux et riches en
saveurs.
1999 : millésime moyen, année abondante
et pluvieuse au moment des vendanges. Seuls ceux qui ont maîtrisé
les rendements, et de ce fait obtenu une maturité assez
précoce, sont gagnants.
Bon usage : charcuterie, et surtout viande rouge,
depuis le boeuf jusqu'au canard rosé. On peut l'essayer
aussi sur des gratins type hachis parmentier. Les saveurs
réglissées de ces vins s'accommodent bien du
côté grillé, gratiné.
Remarque : deux niveaux de qualité en rouges
: les anjous de base, à vocation quotidienne, les anjou-villages
et brissac provenant de zones délimitées et
répondant à des critères sélectifs
de rendements et d'élevage.
|
Des racines et des
vignes |
Si l'Anjou s'est diversifié
et produit beaucoup de vins rouges et de rosés aujourd'hui,
l'âme du vignoble demeure les vins liquoreux produits
à partir du chenin. Les vignerons de Brissac font également
du coteaux-de-l'aubance. Dans tout le secteur des anjou-villages,
sur les coteaux schisteux, la pourriture noble qui se développe
très rapidement en automne sur le chenin fait monter
le taux de sucre naturel dans les baies pour que s'élaborent
les coteaux-du-layon. Depuis quelques années et après
des débats parfois houleux, les vignerons des coteaux-du-layon
se sont dotés de règles internes de production
assez strictes. La réussite de quelques pionniers, qui
ont cherché à produire ces liquoreux dans la grande
tradition en vendangeant tard dans la saison et par tries successives,
n'y est pas pour rien. Reste que le consommateur français
tarde à redécouvrir les grands vins blancs doux.
Les ersatz de naguère, qui donnaient mal à la
tête, sont encore bien installés dans la mémoire
collective . |
Vincent Ogereau |
Un peu poète quand il parle
de ses terroirs, beaucoup musicien quand il n'est pas vigneron
- lauréat du conservatoire d'Angers -, Vincent Ogereau
est avant tout un solide vigneron qui n'a jamais cédé
aux sirènes de la mode et de la facilité. On le
cite aujourd'hui pour ses rouges, mais nous le connaissons surtout
pour ses merveilleux coteaux-du-layon, des liquoreux savoureux,
jamais lourds. Il est aussi l'auteur, toujours à partir
du cépage chenin, d'un très grand vin blanc sec,
qui n'est pas sans rappeler les savennière |
Yannick Cailleau,
Domaine de la Ducquerie |
La famille est venue au vin par
le vinaigre. « Durbecé, le nom de mes grands-parents,
était alors aussi connu qu'Amora aujourd'hui. Ce sont
eux qui ont créé le vignoble, car ils vendaient
aussi beaucoup de vins. Ils habitaient un moulin et, pendant
la dernière guerre, il y avait beaucoup de gens cachés
chez eux. Ils échangeaient du vin contre du blé
pour les nourrir. Ils ont échappé plusieurs fois
au peloton d'exécution. Ils étaient nés
de familles nombreuses et ressentaient toujours le besoin de
venir en aide aux autres. Plus tard, il y avait toujours des
vagabonds à la maison... » |
94 vins dégustés
à l'aveugle ( sélection)
* Moins de 40 F |
Anjou-villages 2000
16 - Domaine Vincent Ogereau
49750 Saint-Lambert-du-Lattay - 02.41.78.30.53.
Côte de la Houssaye. 100 % cabernet-sauvignon, nez de
rose, note vanillée, bruyère, bouche concentrée
et tendre à la fois, une matière noble, des tanins
pas tout à fait fondus ; d'ailleurs, le vin était
en cours d'élevage et Vincent Ogereau déclarait
qu'on procéderait à la mise en bouteille «
quand on le sentira ». NC.
Aussi cuvée du domaine, 15 : 80 % cabernet franc
et 20 % cabernet-sauvignon, nez floral, bouche souple, tanins
plus fondus, joli fruit, note framboise. Vin à boire
plus jeune. NC.
15,5 - Domaine de la Ducquerie
Yannick Cailleau - 49750 Saint-Lambert-du-Lattay - 02.41.78.42.00.
Cuvée des Ducs. Nez épicé, griotte, boisé,
gras, plein, tanins onctueux, bonne densité, note cacao,
bonne longueur. 54 F.
Aussi Château Gaillard, * 14,5, au nez de framboise
et de fraise des bois, puissant en bouche, gras, tanins moelleux,
bien rond. 28 F.
*15 - Château du Breuil
Morgat - 49750 Beaulieu-sur-Layon 02.41.78.32.54.
Nez de groseille et de rose, bouche élégante,
tanins bien fondus, bon équilibre, tanins pas encore
fondus en finale, beaucoup de saveurs. 39 F.
*15 - Domaine Philippe Delesvaux
La Haie Longue - 49190 Saint-Aubin-de-Luigné 02.41.78.18.71.
Goûté hors dégustation. Nez puissant de
cerise et de fruits noirs, bouche ronde, tanins fondus, bien
fruité, matière assez riche, bien équilibré.
39 F.
*14 - Domaine Leduc-Frouin
Soussigné - 49540 Martigné-Briand - 02.41.59.42.83.
Nez joliment fruité de cabernet franc, rose rouge,
cerise, bouche ronde en attaque, tanins encore un peu rugueux
et jeunes, bonne matière. Un peu brut de fonderie,
mais prometteur. 35 F.
*13,5 - Château La Tomaze
Vignoble Lecointre - 49380 Champ-sur-Layon - 02.41.78.86.34.
Nez fruits rouges, floral, rose, rond en bouche, tendre, frais,
à boire assez jeune. 30 F.
Anjou-villages 1999
*15,5 - Jean-Paul Tijou
Château de Bellevue - 49190 Saint-Aubin-de-Luigné
02.41.78.33.11.
60 % cabernet franc. Nez fruits noirs, tabac blond, beaucoup
d'élégance en bouche, le boisé de la
barrique se montre à peine perceptible et ne masque
pas le fruit, bonne longueur, bon équilibre. 38 F.
15 - Domaine Patrick Baudouin
Princé - 49290 Chaudefonds-sur-Layon 02.41.78.66.04.
100 % cabernet-sauvignon, nez légèrement boisé,
fruits noirs, bouche puissante, beaucoup de matière
mais des tanins sans agressivité. Un vin avec du tonus,
un peu brut de fonderie. Attendre deux ans qu'il s'affine.
60 F.
15 - EARL Sorin
Domaine de La Motte - 49190 Rochefort-sur-Loire 02.41.78.72.96.
Cuvée Bois. 80 % cabernet-sauvignon. Nez marqué
par le bois neuf, fruits noirs, bouche puissante, volumineuse,
tanins serrés, des saveurs gelée de mûre
et de myrtille. Avec le temps, le boisé devrait se
fondre. Ne pas toucher avant trois ans. 68 F.
*15 - Claude Papin
Château de Pierre-Bise - 49750 Beaulieu-sur-Layon
02.41.78.31.44.
Sur schiste. Grenat violet, très foncé, fruits
noirs au nez avec des notes minérales, bouche élégante,
très fine, petits tanins délicats. 35 F.
15 - Pascal Cailleau
Domaine du Sauveroy - 49750 Saint-Lambert-du-Lattay 02.41.78.30.59.
Cuvée Antique, 80 % cabernet franc. Nez épicé,
cerise, rond en bouche, tendre, tanins doux, bien fondus,
finale sur le fruit. On peut le boire dans sa jeunesse. 40
F.
*14,5 - Yves Guégniard
Domaine La Bergerie - 49380 Champ-sur-Layon - 02.41.78.85.43.
Le Chant du Bois. Nez expressif de fruits rouges et de gelée
de fruits noirs, rond, tendre, frais, élégant,
droit, bon équilibre. 38 F.
*14,5 - Philippe et Pascal Leblanc
Domaine des Saulaies - 49380 Faye-d'Anjou - 02.41.54.30.66.
Nez épicé, grillé, fruits noirs, bien
expressif. Bouche onctueuse, souple, tanins fondus, beaucoup
de fruit. Bonne réussite dans ce millésime.
30,90 F.
*14 - Michel et Jacqueline Bazantay
Domaine du Colombier - Linières - 49700 Brigné-sur-Layon
- 02.41.59.31.82.
60 % cabernet franc, nez rose rouge, herbe coupée,
bouche ronde, tendre, bien fruitée, tanins présents.
27 F.
Anjou-villages- brissac 2000
17 - Jean-Yves Lebreton
Domaine Les Rochelles- 49320 Saint-Jean-des-Mauvrets 02.41.91.92.07.
La Croix de Mission, 90 % cabernet-sauvignon. Nez épicé,
réglissé, fruits noirs, bruyère, bouche
fraîche et grasse, tanins onctueux, long, finale Zan
à la violette. Vin très bien travaillé
de la vigne à l'élevage, qui donne l'impression
d'être déjà accessible et de garde en
même temps. La technique ne trahit pas le terroir. 50
F.
Cuvée du domaine, 80 % cabernet franc, 15 -
Nez épicé, rose, frais, bouche puissante, tanins
vifs, beaucoup de mâche, très joli fruit. 40
F.
16 - Domaine Richou Chauvigné
49610 Mozé-sur-Louet - 02.41.78.72.13.
Vieilles Vignes, 85 % cabernet franc. Nez floral, rose, rouge,
fraise des bois, rond en bouche, délicat, tendre, structure
fine et solide, beaucoup de fruits. Vin d'une grande élégance
qui ne laisse pas deviner son élevage en barriques.
En vente en 2002 seulement.
15 - Christian Papin
Domaine de Haute-Perche - 49610 Saint-Melaine-sur-Aubance
- 02.41.57.75.65.
100 % cabernet franc. Nez grillé, floral, menthe, bouche
ronde, tanins serrés, droit, très joli fruit,
long. 40 F.
15 - Victor et Vincent Lebreton
Domaine de Montgilet - 49610 Juigné-sur-Loire -
02.41.91.90.48.
50 % cabernet-sauvignon. Nez rose, sous-bois, mûre,
gras, plein, dense, très vineux en bouche, tanins serrés,
matière un peu brute à ce stade mais futur joli
vin. 40 F.
*14,5 - Frank Brossaud
Domaine du Prieuré - 49610 Mozé-sur-Louet
- 02.41.45.30.74.
Nez épicé, grillé, fruits noirs, cerise,
bouche tendre, ronde, bonne matière, tanins assez présents
qui soutiennent le fruit en finale. 37 F.
*14 - Jean-Marc Héry
Domaine des Bonnes Gagnes - Orgigné - 49320 Saint-Saturnin-sur-Loire
- 02.41.91.22.76.
100 % cabernet franc, nez floral, rose, note confiture de
cerises, bouche ronde, tendre, très fruitée,
fraîche. 35 F.
Anjou-villages- brissac 99
*14,5 - SCEA Daviau
Château de Brissac - Domaine de Bablut - 49320 Brissac
- 02.41.91.22.59.
Nez légèrement boisé, note de cerise
fraîche, plein, dense, matière imposante mais
sans agressivité, joli fruit. 38 F.
14,5 - Anne et Jacques Beaujeau
Château la Varière - 49320 Brissac - 02.41.91.22.64.
La Chevalerie. Nez fruité et boisé, bouche sans
aspérité, tanins veloutés, chaleureux,
beaucoup de volume. La technique, parfaitement maîtrisée,
devance le terroir. 65 F.
*14,5 - Domaine Dittière
Vauchrétien - 49320 Brissac - 02.41.91.23.78.
Nez fruité à dominante cerise, bouche ronde,
tendre, souple, bien fruitée, plus en élégance
qu'en puissance. 31 F.
*14,5 - Francine Desmet
Manoir de Versillé - 49320 Saint-Jean-des-Mauvrets
- 02.41.45.22.00.
Nez fruité de cabernet franc, groseille, fruits noirs,
bouche agréable, bien garnie, douce, assez longue.
34 F.
*14 - Les Caves de la Loire
Route de Vauchrétien - 49320 Brissac - 02.41.68.81.91.
Nez poivré, fruits noirs, gras, rond, ample, bonne
matière tout en rondeur, bien fruité. 38 F.
*14 - Insertion sociale par le travail adapté (Ista)
49124 Saint-Barthélemy-d'Anjou - 02.41.37.83.24.
Cuvée du Domaine. Nez de cerise, fraise, note grillée,
rond, tendre en bouche, souple, très cabernet franc,
fruité, tanins plus rugueux en finale. 28 F.
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© Le Point - 07/09/2001 - N°1512
- Spécial vins 2001 - Page 176
- 2800 mots
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steph.poulart@free.fr
Nous attendons de vos nouvelles!
Texte Jacques Dupont et réalisation
Stéphane
Poulart .
Mise à jour 10.09.2001
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