Crozes-Hermitage
Un terroir
envié
par Jacques Dupont
Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi...
» : le slogan de 68 se paie une cure de jouvence dans cette
appellation en pleine révolution depuis quelques années.
Le vieux monde, c'était celui d'une polyculture où la
vigne ne tenait qu'une place mineure. « Il y a quinze, vingt
ans, quand un vigneron demandait à planter 1 hectare, le syndicat
lui accordait 2 hectares d'office, histoire de ne pas perdre le contingent
en droits de plantation accordé chaque année »,
se souvient Jean-Louis Pradelle, président du syndicat d'appellation.
Un petit gâteau que se partagent chaque année les AOC
françaises. C'est l'Inao qui tient le couteau et fait les parts.
Depuis les crises de surproduction des années 70, Bruxelles
veille à ce que les surfaces en vigne ne croissent pas inconsidérément.
Des directives plus ou moins bien respectées en Europe mais
appliquées à la lettre en France. Pas question, donc,
d'augmenter la dimension du gâteau ou de repasser le plat. Tant
pis pour ceux qui n'ont pas levé le doigt à temps.
Mais, jusqu'au milieu des
années 80, on ne se battait pas en crozes-hermitage pour obtenir
ces fameux droits de plantation. Les abricots et les pêches
tiennent alors le haut du pavé, le vin est un complément
de revenus pour la plupart des producteurs, bien contents de porter
les raisins à la cave coopérative de Tain-l'Hermitage,
qui se charge du reste. Les vignerons indépendants, qui vinifient,
mettent en bouteilles et vendent eux-mêmes leurs vins, sont
marginaux et souvent fiers de l'être. D'autant que l'histoire
- celle du goût, de la consommation et du marché - semble
leur avoir donné raison. Peu à peu, tandis que pêches
et abricots venus d'ailleurs envahissaient les rayons des grandes
surfaces (hélas pour les délicieux abricots de la Drôme
!), les amateurs redécouvraient les vins du nord de la vallée
du Rhône et les richesses aromatiques de la syrah, leur cépage
rouge commun. Saint-joseph, côte-rôtie, hermitage et,
dans la foulée, crozes-hermitage - souvent le moins cher de
la bande - faisaient un retour en force, d'abord sur les tables anglaises
et françaises, puis dans le nord de l'Europe et les Etats-Unis.
Le vignoble australien, en pleine construction, se ruait sur les plants
disponibles pour à son tour produire de la « shiraz »
boisée à mort - « vin de cercueil », disait
un vigneron - contribuant d'une certaine façon à la
renommée de ce cépage. Toujours est-il que la vigne
fait aujourd'hui des envieux et que l'arboriculture, ç'a eût
payé... « Autrefois, les gars barraient les routes, déversaient
quelques tonnes de fruits et, tous libéraux pur jus, exigeaient
des subventions de l'Etat. C'est fini, ce temps-là. Les jeunes
ont compris que, s'ils voulaient rester chez eux, il fallait passer
à autre chose », raconte un négociant de la région.
Du coup, les fameux droits de plantation deviennent une denrée
rare et enviée, que ceux qui se sont battus pour le maintien
de l'appellation ne voudraient pas voir galvauder. « On gère
un grand changement. de producteurs de fruits, nous devenons producteurs
de vins sur un terroir envié, commente Jean-Louis Pradelle.
Des gens qui n'avaient rien à voir avec le crozes-hermitage
se réveillent d'un coup, découvrent qu'ils ont des terres
classées en appellation et se disent qu'il y a de l'argent
à faire. On voudrait plutôt favoriser ceux qui sont vraiment
vignerons et ont besoin de grandir pour vivre ou permettre aux enfants
de s'installer. On a mis en place pour eux des contingents spécifiques,
mais l'Inao a refusé. Pour l'instant, c'est le statu quo, et
on discute. »
Redonner
vie à des terroirs de qualité
Une discussion qui s'est
durcie depuis que, plus au sud, la crise frappe de nouveau les vins
de table et atteint les vins de pays. « Cela n'a rien à
voir avec une appellation comme la nôtre, qui n'a pas de problème
de vente, mais on en subit tout de même les conséquences.
Les droits de plantation, c'est pour nous le droit à la croissance.
On n'imagine pas d'interdire à une entreprise son droit à
la croissance... » Interdit d'interdire, à Sorbonne-sur-Rhône,
on n'est pas loin de le proclamer. D'autant que l'idée des
« contingents spécifiques » s'accompagne d'un corollaire
plutôt séduisant. Ces bonus de droits de plantation auraient
été accordés seulement à ceux qui voulaient
replanter sur des coteaux autrefois abandonnés, quand les vins
se vendaient mal, car trop pénibles à travailler. La
création de ces « îlots vitrines » aurait
donc un double enjeu : redonner vie à des terroirs de qualité
et permettre à de « vrais » vignerons de progresser.
La balle est dans le camp de l'Inao. En attendant, face à une
demande de plus en plus forte, les crozes-hermitage n'ont pas trop
flambé, malgré un changement de stratégie chez
la puissante cave coopérative de Tain-l'Hermitage, qui commercialise
60 % des volumes de l'appellation. Depuis longtemps déjà,
l'accent était mis sur la qualité, mais, récemment,
ses dirigeants ont développé la vente en direction des
grandes et moyennes surfaces, réduisant par conséquent
les volumes en vrac disponibles pour le négoce. Celui-ci se
tourne désormais vers les domaines pour compléter ses
achats et « les stocks n'ont jamais été aussi
faibles en fin de campagne ». Cependant, les prix à la
consommation restent raisonnables, ce qui invite à faire le
plein de nos caves.
Sinon, il nous restera
les syrahs d'Australie. On en goûte désormais qui, débarrassées
des goûts de vanille et de glace plombière que leur conféraient
les excès de barriques des débuts, s'avèrent
plutôt bonnes. Et tandis qu'ici des commissions ergotent à
propos de 50 hectares de coteaux à planter, là-bas,
les droits de plantation, l'Inao, Bruxelles... on ne connaît
pas. Il y a même fort à parier que, si une crise mondiale
de surproduction éclate, il ne faudra pas en chercher les causes
du côté des terroirs historiques et des grands vins que
le monde entier réclame .
Fiche signalétique |
Surface : 1 300 ha.
Situation : sur la rive gauche du Rhône ; le vignoble
commence 90 kilomètres après Lyon et s'étend
jusqu'à la rivière Isère. C'est la plus
vaste AOC des côtes-du-rhône septentrionales.
Sols : assez variés, avec de grosses différences
entre nord et sud. Dans cette dernière zone, la plus
vaste, on rencontre des terrasses composées de cailloutis
roulés mêlés à de l'argile rouge,
des terres assez maigres. En remontant, on trouvera des sables
argileux, puis, tout à fait au nord, des granites recouverts
de loess (limons plus ou moins calcaires déposés
par les vents).
Cépages : en rouge, la syrah, à laquelle
on a le droit d'ajouter des raisins blancs locaux, ce qui ne
se fait pratiquement plus ; en blanc, la marsanne et la roussanne.
Millésimes :
2000 : soyeux et gourmand, peu d'acidité, rondeur
et fruit, moins de matière que 99.
99 : tanins enrobés, pas d'agressivité,
de la chair.
98 : millésime un peu austère aujourd'hui,
un fruité discret, des tanins rugueux, de la mâche.
Le moins rond de ces trois bonnes années.
Bon usage : le crozes-hermitage peut se garder, surtout
les années un peu acides, mais il est surtout bon entre
2 et 5 ans et peut accompagner des plats relevés, comme
de la cuisine basque, ou des mets du Sud-Ouest. Même
l'olive ne lui fait pas peur. Il fait merveille sur la volaille
rôtie, les charcuteries fumées et les fromages
de brebis. Les blancs sont délicieux à l'apéritif,
mais on peut aussi les essayer sur un saint-marcellin - le
coulant de l'étape - ou des girolles.
Remarque : des progrès ont été
réalisés en blanc, grâce notamment à
la maîtrise du froid dans les caves. La marsanne est
un cépage qui s'oxyde facilement, qui demande beaucoup
d'attention, mais donne un grand vin quand elle est réussie.
Les producteurs ont tendance à planter de la roussanne,
plus aromatique et moins capricieuse.
|
La tentation du
trop |
La mode de la syrah, la gloire
et les prix de l'hermitage, puissant voisin, font rêver
certains producteurs : pourquoi ne pas transformer le crozes-hermitage
en grand vin de garde, considéré et payé
un grand prix ? La recette n'est pas compliquée et déjà
appliquée ailleurs : baisse des rendements - c'est souvent
une bonne chose -, surmaturité qui tue les arômes
de fruits et élevage en barriques neuves pour une bonne
part. Nous avons eu dans la dégustation quelques prototypes
du genre, séduisants par leur densité au premier
coup d'oeil ou de nez, rapidement fatigants dès qu'on
les invite à table, et d'un avenir incertain. Le phénomène
est encore marginal, pourvu que ça dure... |
Luc Tardy, Domaine
du Murinais |
Parcours presque traditionnel que
celui de Luc Tardy : « J'ai 12 hectares et demi de vignes
et 4 d'abricotiers. Je diminue chaque année les arbres
pour mieux me consacrer à la vigne. Mes parents étaient
à la cave coopérative, j'y suis resté deux
ans pour clore le contrat de mon père, et je me suis
lancé en 1998. Le problème, c'est d'arriver à
mettre en valeur le travail personnel. On en discute beaucoup
entre vignerons du sud de l'appellation. Dans le nord, ce sont
des familles plus installées, plus fermées. Nous,
ici, on vient tous de l'arboriculture, on est plus curieux,
plus demandeurs, les yeux peut-être plus ouverts sur ce
qui se fait ailleurs... » |
74 vins dégustés
à l'aveugle (sélection)
* Moins de 40 F |
Rouge 2000
15 - Gabriel et Florent Viale
Domaine du Colombier - Mercurol - 26600 Tain-l'Hermitage
- 04.75.07.44.07.
Nez floral, pivoine, épices, terre mouillée, vif,
plein, bonne acidité qui soutient une présence
tannique soutenue mais sans agressivité, bien typé.
NC.
Dans un autre style, la Cuvée Gaby, 15, une
sélection et un élevage un peu différents.
Des notes de sous-bois au nez, beaucoup de gras et de rondeur
en bouche, une matière volumineuse mais gourmande,
un vin moins sévère que le précédent,
mais avec un bon potentiel de garde. NC.
15 - Gilles Robin
Les Châssis - 26600 Mercurol - 04.75.08.43.28.
Papillon 2000. Nez de violette, prune noire, gras, plein,
dense, matière veloutée et une forte expression
de fruits noirs, finale élégante, rehaussée
par les tanins. 50 F.
14,5 - Jacques et Jean-Louis Pradelle
26600 Chanos-Curson - 04.75.07.31.00.
Nez épicé, gras, rond, tanins onctueux, encore
un peu brut de fonderie, joli fruit, vin prometteur. 45 F.
*14 - Cave de Tain-l'Hermitage
22, route de Larnage - 26600 Tain-l'Hermitage - 04.75.08.20.87.
Nobles Rives. Nez grillé, boisé, épicé,
bouche fruitée, un soupçon de bois discret qui
complexe les saveurs, tanins ronds, bonne longueur. 39,50
F.
14 - Charles et François Tardy
Domaine des Entrefaux - 26600 Chanos-Curson - 04.75.97.33.38.
Nez violette, épicé, gelée de sureau,
frais, net en bouche, bonne matière, joli fruit, déjà
très agréable. 48 F.
Aussi Purple Tree, noté 14, fermentation malo-lactique
en barriques puis élevage en cuve, un vin qui surprend
par son nez boisé, des arômes que l'on ne retrouve
pas en bouche où s'exprime le Zan à la violette,
de beaux tanins ronds et gras, une vivacité qui équilibre
l'ensemble. Un vin à suivre. NC.
Rouge 99
16,5 - Luc Tardy
Domaine du Murinais - 26600 Beaumont-Monteux 04.75.07.34.76.
Les Amandiers. Nez olive noire, aubergine confite, grillé,
mûre, bouche vive, élégante, tanins présents,
trame serrée mais sans austérité, long.
Vin droit, bien fait, bien équilibré, joli travail
d'artisan. 42 F.
16,5 - Domaine Combier
RN7 - 26600 Pont-de-l'Isère 04.75.84.61.56.
Clos des Grives. Nez d'épices et de fruits confits,
boisé encore fortement présent, bouche dense,
riche, tanins moelleux, tous les éléments ne
sont pas encore fondus, Belle bouteille pour dans quatre ans.
100 F.
Cuvée Domaine, 14,5, plus simple, sur le fruit,
à boire jeune, tanins ronds, bien équilibré.
70 F.
16 - Eliane, Robert et Stéphane Rousset
26600 Erôme 04.75.03.30.38.
Les Picaudières. Nez légèrement boisé,
gelée de mûre, bouche ample, tanins souples et
serrés, beaucoup de mâche, bien équilibré.
A ne pas toucher avant 2004. 58 F.
Cuvée Domaine, 15, au nez épicé,
réglisse, violette, gras, plein, délicatement
fruité en bouche, long, souple, soyeux. 41 F.
15,5 - Delas Frères
ZA de l'Olivet - 07300 Saint-Jean-de-Muzols 04.75.08.60.30.
Les Launes. La cuvée la moins chère de la maison
Delas est une réussite. On y retrouve tout le charme
de ce terroir, avec des arômes floraux et réglissés,
une bouche bien équilibrée, des tanins velours
et beaucoup de fruit. 62,20 F.
15 - Paul Jaboulet Aîné
Les Jalets - La Roche-de-Glun - 26600 Tain-l'Hermitage
- 04.75.84.68.93.
Les Jalets. Joli nez frais de violette et de fruits noirs,
plein en bouche, élégant, belle matière
qui soutient le fruité, long, équilibré.
61 F.
La célèbre maison propose aussi la cuvée
Domaine Roure, du nom de l'ancien propriétaire, qui
nous a régalés pendant des années de
vins charnus et complexes. La version Jaboulet est d'une grande
concentration (difficile à goûter pour l'instant)
et tire plus sur l'hermitage que sur le crozes (le prix aussi,
d'ailleurs). Un vin à ne pas toucher avant six ou sept
ans. 126,80 F.
15 - Yann Chave
Domaine Bernard Chave - La Burge 26600 Mercurol - 04.75.07.42.11.
Cuvée Traditionnelle. Nez épices, grillé,
violette, pointe vanillée, bouche ronde, tendre, délicieuse
grâce à un très beau fruit et des tanins
fermes mais ronds. 55 F.
15 - Gilles Robin
Les Châssis - 26600 Mercurol - 04.75.08.43.28.
Cuvée Albéric Bouvet. Grillé, goudron,
charbon de bois au nez, bouche à peine plus aimable,
mais avec un fruité moins boudeur. La trame est serrée,
les tanins bien présents. Une vraie personnalité
pour ce vin austère qui s'épanouira en bouteille
d'ici deux à quatre ans. 70 F.
14,5 - Bernard Ange
Pont de l'Herbasse - 26260 Clérieux - 04.75.71.62.42.
Nez épices, grillé, bouche bien fruitée,
notes de Zan à la violette, gelée de cassis,
mûre, bonne longueur. 47 F.
14,5 - Jean-Louis Buffière
Domaine des 7 Chemins - 26600 Pont-de-l'Isère -
04.75.84.75.55.
Nez grillé, épicé, boisé, bouche
grasse, bonne matière, tanins onctueux, boisé
assez présent à ce stade. A attendre. 45 F.
14 - Belle Père et Fils
Les Marsuriaux - 26600 Larnage - 04.75.08.24.58.
Les Pierrelles. Epices, cuir jeune, violette, bouche fine,
délicate, plus en saveurs qu'en puissance, vin agréable
jeune. NC.
Rouge 98
15,5 - Delas Frères
ZA de l'Olivet - 07300 Saint-Jean-de-Muzols 04.75.08.60.30.
Clos Saint-Georges. Seulement certaines années. Les
raisins proviennent d'une parcelle située sur le lieu-dit
Chassis. Un vin un peu sévère, assez fermé,
structuré, tannique, peu fondu, très prometteur
si on sait l'attendre quatre ans. NC.
15 - Cave des Clairmonts
26600 Beaumont-Monteux 04.75.84.61.91.
Une expérience originale : une coopérative familiale,
des amis qui ont mis en commun leurs moyens et se sont organisés
à l'époque où le vin se vendait moins
bien. Sympathique et qualitatif. Cuvée des Pionniers,
en hommage aux fondateurs, nez gelée de framboise,
épices douces, bouche structurée, tanins ronds,
encore peu ouverte mais droite, longue. Beaucoup de promesses.
50,80 F.
15 - Jacques et Jean-Louis Pradelle
26600 Chanos-Curson - 04.75.07.31.00.
Les Hirondelles. Nez épicé, légèrement
truffé, pas très ouvert, gras, ample, puissant,
très construit, un peu austère à ce stade,
mais belle bouteille dans deux ans. 51 F.
14,5 - Cave de Tain-l'Hermitage
22, route de Larnage - 26600 Tain-l'Hermitage - 04.75.08.20.87.
Les Hauts du Fief. Nez poivre, épices, fruits noirs,
dense en bouche, élégant, frais, tanins présents,
long, vin à boire dans trois ans. 54 F.
Blanc 2000
16 - Alain Graillot
Les Chênes Verts - 26600 Pont-de-l'Isère -
04.75.84.67.52.
80 % marsanne, 20 % roussanne. Nez de grillé, amande,
bouche élégante et grasse à la fois,
dense, longue, très poire, un régal. 65 F.
Victime de son succès, Alain n'a plus de rouges disponibles
pour de nouveaux clients. Par bonheur, on en trouve chez les
cavistes et sur les cartes de bon restaurants.
15 - Charles et François Tardy
Domaine des Entrefaux - 26600 Chanos-Curson - 04.75.07.33.38.
Nez beurre, noisette, noilly, gras en bouche, riche, très
fruit sec, long, plus en puissance qu'en élégance.
48 F.
14,5 - Bernard Ange
Pont de l'Herbasse - 26260 Clérieux - 04.75.71.62.42.
70 % roussanne, 30 % marsanne. Nez amande noisette, fruits
secs, agrumes, fin en bouche, délicat, équilibré,
note de poire, déjà très gourmand. 45
F.
14,5 - Gabriel et Florent Viale
Domaine du Colombier - Mercurol - 26600 Tain-l'Hermitage -
04.75.07.44.07.
Nez d'agrumes, frais, presque fruits rouges, note boisée,
bouche riche en saveurs, on relève de la gentiane et
de la banane séchée, riche, puissant, plus en
force qu'en délicatesse. Vin de repas. NC.
14,5 - Domaine Les Chenets
Cave Fonfrède-Berthoin - 26600 Mercurol - 04.75.07.44.24.
Mont-Rousset. Nez de tarte aux poires et d'amande, du gras
en bouche, encore perlant quand nous l'avons dégusté
en cours d'élevage, flatteur, plein, beaucoup de fruits.
55 F.
Blanc 99
15,5 - Philippe Desmeure
Domaine des Rémizières - Route de Romans
- 26600 Mercurol - 04.75.07.44.28.
Cuvée Christophe. Nez de grillé, pas trop marqué
bois, banane sèche, dense, ample, beaucoup de gras,
mais équilibré, plein sans lourdeur, beaucoup
de saveurs. Un vin imposant, mais qui a su garder de la finesse.
65 F.
Aussi Cuvée Particulière, 14,5, très
fruits secs, plus facile d'accès, fruité, goûteux.
47 F.
15 - Domaine Combier
RN7 - 26600 Pont-de-l'Isère 04.75.84.61.56.
Clos des Grives. Nez de fruits confits, abricots secs, riche
en arômes, bouche puissante, beaucoup de saveurs qui
rappellent le condrieu, ample, bien équilibré,
un régal aujourd'hui. 100 F.
15 - Charles et François Tardy
Domaine des Entrefaux - 26600 Chanos-Curson - 04.75.97.33.38.
Nez boisé, banane sèche, très riche en
bouche, puissant mais pas lourd, bien équilibré,
un peu de tanins, bonne longueur. 65 F.
15 - Cave des Clairmonts
26600 Beaumont-Monteux 04.75.84.61.91.
100 % marsanne, nez minéral, légèrement
pétrole, comme certains rieslings, épices douces,
beaucoup de gras, dense, puissant, typé, vin de repas.
43,70 F.
14,5 - Paul Jaboulet Aîné
Les Jalets - La Roche-de-Glun - 26600 Tain-l'Hermitage
- 044.75.84.68.93.
Mule Blanche. Nez grillé, arachide, bouche légèrement
boisée, gras, fin bonne densité, plus en saveurs
qu'en acidité, vin de repas. 93,30 F.
14,5 - M. Chapoutier
18, av. Dr-Paul-Durand - 26600 Tain-l'Hermitage - 04.75.08.28.65.
Les Meysonniers, 100 % marsanne. Nez grillé, ananas,
bouche vive, bonne matière, du gras, des saveurs. 62
F.
|
© Le Point - 07/09/2001 - N° 1512
- Spécial vins 2001 - Page 168
- 2903 mots
Haut
de page
steph.poulart@free.fr
Nous attendons de vos nouvelles!
Texte Jacques Dupont et réalisation
Stéphane
Poulart .
Mise à jour 10.09.2001
|